12.2.17

Un par un

 Certaines herbes sont moins mauvaises que d'autres et, à mes yeux, Tzvetan Todorov était meilleur que d'autres représentants de l'espèce calamiteuse, autrement dit, de l'humanité. « L'humanité, on n'a pas à s'en occuper ; il ne faut s'occuper que des hommes, pris un par un » affirmait Todorov, mort le 7 février 2017 à Paris. Dans son ouvrage à paraître le 14 février, « Le Triomphe de l’artiste », il évoque le retour de notre époque vers une idéologie dangereuse pour les créateurs. Je viens d'en parler à #. avec qui nous avions récemment commenté : « La tentation du Bien est beaucoup plus dangereuse que celle du Mal », une conversation entre Boris Cyrulnik et Tzvetan Todorov. Saki me dit : « Ne pense plus à tout ça et occupe-toi de moi. » Oui, c'est bien ce que j'ai l'intention de faire.