2.4.17

Sur la ligne



 Je ne sais comment reprendre le fil des publications sur les Mauvaises Herbes en raison de l'interruption à laquelle j'ai été contraint, il y a maintenant presque deux semaines. Difficile d'écrire quand l'élan qui pousse à pianoter sur le clavier n'est plus là. Je tiens pourtant à parler de ce passage à vide pour qu'il reste inscrit dans la timeline des Herbes et que je puisse ainsi en conserver le souvenir. Puisque ce blog s'adresse avant tout à moi-même et qu'il n'est donc pas pensé pour une horde de lecteurs avides de lire des récits plaisants, intéressants, lumineux, palpitants ou je ne sais quoi encore, je peux me permettre de rédiger un texte insignifiant ou presque. Le misérable contenu du billet, que je suis en train de développer si péniblement, constatera avec la photographie faite hier, en fin de matinée, sur l'avenue que je traverse régulièrement dès qu'il s'agit de quitter la résidence pour du ravitaillement. Hier matin, le ciel brumeux chargé de l'humidité venue du Sud rendait l'atmosphère presque supportable : la lumière terne, grise et diffuse atténuait les laideurs de la ville presque déserte en ce début de week-end. En y repensant, ce soir, la photographie ci-dessus restitue correctement les sensations perçues hier lorsque, peu avant midi, sur le retour, j'ai déclenché la prise de vue quelques minutes avant de rejoindre Saki Le Magnifique qui m'attendait patiemment au #205.