9.6.17

Fatigue

 Désœuvré, ne sachant pas trop à quoi perdre mon temps, je me suis mis à relire des billets rédigés de mes deux mains — clavier oblige — en une période relativement lointaine. J'ai ainsi relu « Une goutte d'eau », un texte qui date de mars 2009, où il est noté : « Je crois que j'écris pour voir les heures se matérialiser. » Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Aussi, j'en suis à me demander pourquoi essayer de maintenir Mauvaises Herbes à flots étant donné que je n'en ressens plus l'utilité, car je n'éprouve plus l'envie d'entrevoir, de façon scripturale, passer le temps.